"Une unité de soins palliatifs fait partie intégrante de l'hôpital et n'est pas le domicile qu'un centre de soins palliatifs peut remplacer lorsque le domicile proprement dit n'est plus possible".

"D'un côté, l'hospice permet de bénéficier d'une bonne assistance médicale pour traiter des maladies complexes. Mais d'un autre côté, il permet aussi de retrouver une certaine normalité et un certain sentiment d'être chez soi".

"Nous remarquons déjà qu'un hospice est nécessaire et nous connaissons la démographie. Mourir devient plus fréquent dans notre ville, tout simplement parce que nous vieillissons et que cela nous arrive à tous. C'est pourquoi le besoin sera plus grand et les offres pour cette phase de la vie d'autant plus importantes".

"Nous sommes une si grande ville - et dans une situation où l'on doit dire adieu pour toujours à une personne, je trouve en fait inacceptable de devoir faire un long trajet pour se rendre dans les environs".

"Les soins palliatifs - et c'est très, très important - signifient également que les proches, les parents, les amis, la famille, les connaissances, sont accompagnés. Cela signifie être pris en charge et ne pas devoir porter et supporter seul la douleur et les adieux".

"Tout doit être possible chez nous, à l'hospice, lorsqu'il s'agit d'organiser la fin de vie de nos hôtes comme ils le souhaitent".

"Je suis arrivé, je peux faire mon chemin ici tranquillement jusqu'à la fin. Personnellement, je ne voudrais pas que ma famille ou mes enfants à la maison se rappellent sans cesse que je suis passé par là".

"Il est tout à fait juste que nous donnions aux personnes dans la dernière partie de leur vie, qui n'est certainement pas la plus facile, un lieu qui donne malgré tout de la force, qui donne de la dignité, qui leur apporte un sentiment de sécurité et qui peut aussi être source d'inspiration".